De la fabrication des saris, vêtement le plus ancien au monde, à la réalisation de parfums envoûtants en passant par des fêtes délirantes et des scènes de vie quotidienne, Tuul et Bruno Morandi nous invitent à découvrir une Inde plurielle, riche en traditions étonnantes.
La dalle de la Préfecture va se rehausser de couleurs éclatantes et s’épicer de la trentaine de clichés exposés en extérieur spécialement pour l’occasion.
Mais au fait, vous rappelez-vous de Tuul et Bruno Morandi, ce couple de photographes atypiques rencontrés au No Mad 2019 ?
Elle, est née et a grandi au cœur de la steppe mongole, enfance nomade par excellence qu’elle a finalement troquée contre un Master en gestion et politique de la culture à Paris. Lui, est architecte de formation, né d’un père italien qui lui a fait passer tous ses étés en Toscane. Le voyage et le goût pour la lumière lui viennent certainement un peu de là…
Lorsqu’ils se rencontrent, l’alchimie opère, aussi bien personnelle que professionnelle.
Depuis, ils arpentent le globe ensemble pour saisir l’Autre et nous inviter à réfléchir sur la fragile beauté de notre environnement et sur celle des Hommes qui vivent au-dedans.
Ils nous feront l’honneur d’une visite guidée de leur exposition sur l’Inde le 9 juin. Une magnifique rencontre en perspective et des récits indiens à n’en plus finir…
𝗘𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗗𝗿𝘂𝗼𝗻 et est complètement addict à la 𝗚𝘂𝘆𝗮𝗻𝗲.
Carnettiste de voyage, son amour infini
pour la Guyane est né du constat que la 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗯𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗳𝗼𝗿𝗲̂𝘁 𝗔𝗺𝗮𝘇𝗼𝗻𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗲𝗻 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, oui, oui, en Guyane.
Il s’y rend tous les ans accompagné de sa famille et la magnifie sur de belles planches de dessins. Sensible à la déforestation, il la représente également dans ses carnets de voyage, éventrée par des pelleteuses. Passionné par les animaux, il a fait ces débuts en ne faisant que du dessin animalier.
Etienne se fond tellement dans la faune et les milieux qu’il explore que dans une crique des chasseurs Hmong lui ont tiré dessus le prenant pour un jaguar.
Malgré ses aventures parfois dangereuses, il retranscrit courageusement et passionnément la beauté de la Guyane dans tous ces états
Les planches de Valérie Aboulker sont gorgées de vert. Un vert intense fait de feuilles, des larges, des ajourées, des fines, des dentelées, humides, épaisses ou déchiquetées…
Du végétal de toute forme, toute taille, toute matière. Une effervescence de chlorophylle qui nous plonge en pleine forêt amazonienne et nous ambiance immédiatement.
Dans ses carnets, il y a aussi des portraits, ceux des indiens Huni Kuin, et beaucoup de motifs, les kene, dessins sacrés dont les formes géométriques sont liées aux forces spirituelles de la forêt et à leurs qualités : courage, énergie, pouvoir, sagesse…
Un véritable écho au cri de la forêt qui se meurt sous la déforestation galopante et un appel à agir pour l’une des causes environnementales majeures.
Reza a traîné ses guêtres sur bien des sentiers tout autour de notre planète. Entre guerres et paix, ils l’ont conduit à rencontrer de nombreuses destinées : hommes, femmes, enfants d’Iran jusqu’en Afghanistan en passant par l’Algérie, l’Inde, l’Éthiopie… Et tant l’ont marqué.
Avec la sensibilité qui le caractérise et ce talent incroyable pour retranscrire les émotions d’autrui au travers de ses clichés, Reza raconte ici des mémoires d’humains. Au-delà̀ des frontières, des diversités culturelles, des guerres meurtrières, ses images de photo-reporter ne veulent jamais retranscrire le seul constat résigné de vies mutilées. Reza, c’est le sourire derrière les larmes, la beauté derrière la tragédie, la vie toujours plus forte que l’adversité, et une quête constante de ce qui nous rapproche plus que ce qui nous divise.
Un photographe de guerre engagé pour la paix. Sur le parvis de la gare de Cergy-Préfecture, en plein cœur de ville pour la rendre accessible au plus grand nombre, le No Mad Festival est fier de s’engager et d’exposer un des plus grands noms de la photographie contemporaine, lequel s’attache à montrer l’universalité de l’Homme de par le monde. De quoi s’envoler loin et croire en demain…
Il est celui à qui nous avions confié notre affiche 2020 et les balustrades extérieures qui enserrent le toit-terrasse de l’Office de Tourisme et sur – plombent le parvis de Pontoise. Un espace où l’on aime afficher des portraits de ce monde à chaque No Mad pour en prendre plein les yeux lorsque l’on déambule dehors tout au long du week-end. Voilà donc l’expo reprogrammée, celle de portraits du monde entier signés Alexandre Sattler : des enfants autant que des vieillards, des femmes élégantes autant que nature, des yeux rieurs, des peaux flétries, des sourires toutes dents dehors et des nez froncés. Ces humains sont originaires des quatre coins de la terre, n’ont pas les mêmes croyances ni les mêmes modes de vie et pourtant, ont tous en commun une force autant qu’une douceur qu’Alexandre Sattler sait sublimer à sa juste valeur, la bienveillance…
La Terre vue du ciel, portrait aérien de notre globe aux photographies grand format, est un des livres qui s’est le plus vendu à travers le monde. Il a rendu célèbre le nom de Yann Arthus-Bertrand. Tout en sensibilisant le grand public à la magnificence de notre planète, le photographe a alerté sur sa fragilité et la nécessité d’agir vite pour la préserver. On ne compte plus le nombre de pays shootés depuis les airs, ce qui lui a souvent valu d’être décrié car trop d’hélico va à l’encontre de son engage – ment écolo. Pour autant, le No Mad Festival a choisi d’exposer les photographies d’Algérie de Yann Arthus-Bertrand pour sublimer le pays. Vu d’en haut, l’Algérie ressemble tantôt à un village du Sud de la France, tantôt à un site mythique américain. On la découvre à la fois musulmane et chrétienne, aussi verte qu’aride, brûlante mais aussi glaciale. Contrastée et plurielle en somme. Et c’est ce que l’on adore… Car rien n’est jamais uniforme en ce monde, tout n’est que contrastes, nuances, contra – dictions. Reste à retenir l’essentiel, le positif. C’est ainsi que l’Algérie pourra reprendre sa place en tant que destination de voyage à part entière…
Barbara et Julien, deux biologistes-explorateurs, s’invitent avec une grande expo naturaliste montée dans notre péniche tandis que leur camp de base se dresse à l’accueil de l’Office de Tourisme. Exploration écologique et scientifique du Mexique au Panama à la rencontre d’acteurs de la protection de la nature et un focus tout particulier sur le Darién, une des zones les plus reculées de la planète…